Article SNB
Rando des Roselières le 24/25 juin 2023
Lors des randonnées Aviron l’itinéraire fait partie intégrante du moment de convivialité entre membres du club, et cette édition 2023 des Roselière n’aura pas fait exception ! Le désormais très expérimenté organisateur, en la personne de Vincent, aura été force de proposition pour enrichir la journée qui précéda la fameuse randonnée. L’équipe de rameur, amatrice de co-voiturage mais surtout de fromage, s’est ainsi retrouvée à Saint-Sauveur pour faire le plein de Saint-Marcelin soigneusement stockée dans la glacière électrique (preuve, s’il en fallait encore, du professionnalisme de Vincent). Nos besaces de fromages remplies nous nous rendons alors à Saint-Nazaire en Royans. Sous un ciel aussi bleu qu’ensoleillé nous parvenons à trouver un emplacement ombragé pour notre pic-nique, un emplacement faisant face au fameux pont que nous aurons le loisir de découvrir à bords de nos embarcations le lendemain.
À présent sustenté(e)s, nous allons chercher le frais dans les grottes de Thaïs, le temps d’une visite guidée tout à fait édifiante.
À notre sortie direction Saint-Julien-en-Vercors ! Il est en effet venu le temps de gagner le gite réservé pour l’occasion et d’en découvrir l’emplacement et la vue idyllique. Comment espérer meilleur cadre pour se reposer et surtout prendre l’apéro tous ensemble ? Et où Jean-Marc, arrivé sur le tard, aura fini par nous rejoindre.. ça tombe bien c’est à lui de vous raconter la journée qui va suivre !
Deuxième journée, nouveau rédacteur. Ca tombe bien, votre serviteur a rejoint le groupe la veille au soir.
Le réveil est frais et matinal, notre gite est finalement assez haut et nous retrouvons des températures auquel nous ne sommes plus habitués. Peti dej expédié, rangement des affaires, et nous voilà partis pour le village de La Sône et les installations du club Aviron Sud-Grésivaudan. Pour vous décrire le site, il fait s’imaginer une vallée encaissée dont le versant nord serait couvert par un beau village aux maisons de pierre et toit de tuiles, et le versant sud par une épaisse végétation. Au fond coule l’Isère, qui fait la limite entre l’Isère (le département) et la Drôme. Un pont haut traversant la vallée nous permet d’accéder aux hauteurs du village, avant de redescendre vers le club. C’est vraiment un bel endroit pour ramer. Seul petit bémol, il a plu fortement avant, et l’Isère est marron, et fichtre, y a du courant. On va s’amuser au retour ! Nous arrivons vers 9h ? au club, nous signalons auprès des organisateurs, mangeons un morceau, trouvons nos bateaux. Côté des autres participants, cela vient en grande majorité du Sud-Est. Pas de profils compétiteurs, c’est clairement grand public.
Et hop, à l’eau ! On retrouve d’un côté Vincent à la nage, Rose-Marie, Marthe, moi-même et Maria qui barre, et de l’autre Laura, Cécile, Thomas, Alexia et Aude à la barre. 25 kilomètres nous attendent : la fraicheur a disparu et ça comment à cogner. La crème solaire est notre meilleure amie. La première partie nous mène jusqu’au barrage des Triboulières : tout va bien, le courant nous emporte plus qu’il ne nous aide. Facile… Les autres participants font des acrobaties pour fairetourner les barreurs, sur l’eau. Personne n’est tombé, mais c’est spectaculaire : imaginez le moment où le barreur et celui qui le remplace se croise… Tiens, ça me donne une idée de séance Loisirs, ça ! Une séance Plouf ! pour pimenter les sorties. Z’êtes pas en sucre ?
Arrivés au barrage après 10 kilomètres portés par le courant, demi-tour : on remonte un peu, et on s’engage sur la Bourne, affluent de l’Isère. Au fond, il y a St Nazaire-en-Royan, et le ravito. Trahison : le ravitaillement est assuré par les jeunes du club, mais en kayak !!! Mais vu la chaleur, la pastèque est appréciée. La pause pipi, c’est là aussi. Dirons-nous que certains rameurs SNB, pressés, tapent un sprint mémorable du ponton aux toilettes ?
C’est à St Nazaire que ce se fait LE passage emblématique de la randonnée : la Bourne se rétrécit fortement à cet endroit, ne permettant le passage que d’un bateau à la fois. Lorsqu’on s’engage, on se retrouve entre deux falaises étroites. Il reste alors moins d’un mètre entre le bout des pelles et le bord. Les rameurs sont enchantés, les barreurs un peu moins ! Ce passage marque quand même le bout de la balade : la Bourne est peu profonde ensuite, aussi la randonnée fait-elle demi-tour peu après le pont. Re-passage emblématique, et ho-hisse ! On fait les 10km qui vont nous ramener à l’embarquement.
J’avoue que là, c’est long. Le soleil cogne, et le courant est cette fois contre nous. La fatigue se fait sentir. Les gestes sont moins précis, la cadence commence à montre toute seule : le contrôle de la coulisse au retour, c’est plus vraiment ça ! Et nous sommes tous dans le même cas, les autres participants sont cuits aussi. Tout ça n’est pas bien grave, et nous arrivons vers midi, fatigués mais ravis, au ponton à la Sône. Les bateaux de location démontés, nous voilà à table.
Si vous pensiez que ce genre d’évènement, c’est bon pour la ligne, oubliez tout de suite. Je ne me souviens plus de l’entrée (du melon ?) ni du dessert (aucun souvenir). En revanche, je me souviens parfaitement des ravioles et du saucisson cuit du repas. Une tuerie. Vincent confirme que c’est un des points forts de la rando. Tu m’étonnes… Remises des prix, petite sieste, et on s’envole vers Besançon. Le retour est sans histoire, 4/5h de route et nous voilà à bon port. En conclusion, c’était chouette et ça donne envie de revenir. Pour les ravioles et le saucisson, mais aussi parce que c’est une belle rando, bien organisée, avec des gens sympas. Pas besoin d’un niveau olympique, cette rando est accessible à tous, quelque soit son niveau. A refaire !
Première partie --Thomas--
Deuxième partie --Jean Marc--