Salut à tous,

Ce WE, c’étaient les championnats de France Longue Distance à Mâcon. 2500 rameurs et rameuses, 600 bateaux venus de toutes la France. Et au milieu de tout ce monde, deux bateaux du SNB ont participé :

- En double, Jade et Camille.

- En 4 de couple, Henry, Federico, Nicolas G et moi (JMarc S).

Longue distance, parce que la distance à parcourir était de 8km. Ce n’est pas une course en

ligne mais un Aller-Retour chronométré, avec un virage au bout de 4000m pour faire demi-

tour. L’arrivée et le départ se font donc au même endroit. Et c’est une tête de rivière : les bateaux partent les uns derrière les autres (ici toutes les 15 secondes).

Les deux bateaux du SNB sont passés samedi après-midi. Conditions météo ce samedi : plus de 10 degrés mais un vent du sud costaud, à contre-sens du courant. Et dans ces conditions, le bassin de Mâcon était dantesque. Tellement que pour éviter le gros du vent qui devait arriver dans le milieu d’après-midi, les courses avaient été avancées, et la distance réduite à 6000m.

Bon, à compresser aussi les départs, il y avait un embouteillage monstre au ponton d’embarquement 😊 . Mais l’ambiance est restée bon enfant tout le long. Une fois sur l’eau… pour ma part je n'avais jamais ramé dans des conditions pareilles. Des vagues en permanence, qui venaient taper les portants. A chaque coup il fallait lutter pour ne pas lâcher les poignées. Au bout de 200m nous étions trempés. Heureusement qu’il ne faisait pas froid. 

Nous sommes malgré tout très bien partis, on ramait aussi bien qu'on pouvait dans des conditions pareilles. Nous avons très vite remonté deux bateaux, et sommes arrivés à la balise des 4000m. On tourne, on repart et on se cale au bord pour avoir moins de vagues. 

Et pan. Une bouée quasi invisible qui indiquait un arbre sous l'eau. Nous n'avons pas pu l'éviter et sommes montés avec le bateau sur l'arbre. Pour se sortir de là... vous voyez une tortue sur le dos qui se débat ? Bein pareil... en plus, les autres bateaux, doublés juste avant, avaient les mêmes velléités que nous à se rapprocher du bord. Ils nous fonçaient dessus et plusieurs sont passés pas loin pendant que nous essayions de nous sortir de notre échouage. 

Malgré tout, un bateau de Bergerac nous a tapé et nous a installé un peu plus confortablement sur notre arbre. Leur coque a gagné une belle éraflure au passage. Il nous a fallu deux bonnes minutes pour nous sortir de là. Mais nous avons réussi à nous dégager et à repartir, et plutôt bien je trouve. Il nous restait l’énergie nécessaire pour l’enlevage final avant de passer la ligne.